Cérémonie de l’Inti Raymi, fête du soleil, 21 juin (Comunidad Los Morteritos – Las Cuevas, Province de Catamarca) – Drapeau Wiphala
Les Diaguitas ont un lien profond avec la terre et les éléments naturels de leur environnement, comme les montagnes et les rivières qui sont sacrées. Cela se reflète dans leur art, notamment dans les poteries et tissages qui portent des symboles, des représentations de figures animales et humaines. Les coplas (chants ancestraux) sont transmis de générations en générations. Les droits territoriaux et l’accès aux ressources naturelles sont au cœur des préoccupations de ces communautés. Les conflits avec des entreprises minières et agricoles sont constants, notamment en raison de l’extraction de ressources dans des zones considérées comme sacrées et historiquement importantes. Leur langue, le kakan, s’est éteinte au fil du temps et des vagues de colonisation. Ils habitent les hautes montagnes andines et les vallées du nord-ouest de l’Argentine, les provinces de Salta, Tucumàn, Catamarca, La Rioja, le nord de San Juan et Córdoba.
Tomasa Pereira,
Fabiola et Emilia Cruz
Nous sommes des femmes indigènes Diaguitas de la Communauté India Los Morteritos Las Cuevas. Nous continuons le chemin qu’ont tracé nos ancêtres. Nous sommes bergères, nous semons notre terre. Nous vivons en harmonie avec notre Pachamama (Mère Terre).
Walter Cruz
Délégué de base de la Communauté indienne Los Morteritos – Las Cuevas. Je suis chanteur avec caja (tambour ancestral). Je suis architecte, je travaille avec des matériaux locaux.
Je vis à Las Cuevas (Les Grottes) avec ma famille.
Maria Inés Villagra
Je suis María de Barranca Larga, Belén, Catamarca. Je suis tisserande sur métier à tisser rustique, j’ai hérité du savoir depuis plus de cinq générations. Le tissage est ma force et l’amour dont j’ai besoin pour rester debout.
Je suis la fille de Marta Chaile qui m’a transmis l’art du tissage ancestral, tout le processus avec de la laine de lama et de mouton, les teintes avec des colorants naturels à partir de tout ce que la nature nous offre.
Marta Chaile
Je suis descendante du peuple Quilmes. je viens d’une famille d’artisans du tissage, tout le processus avec de la laine de lama et de mouton, teinte avec des colorants naturels. J’aime aussi l’agriculture, avec les plantes et les vergers. Je me consacre à mes parents qui ont été de grands combattants en période de pénurie et d’injustice. J’ai une connaissance en médecine naturelle avec tous les types d’herbes de la région. L’expérience vient de mes grands-parents, de mes parents.
Miranda Celia Alveana
Je suis Miranda Celia. Je suis de Barranca Larga, dans la province de Catamarca. Je me dédis à la plantation, à l’artisanat, et à tisser la laine de mouton, de lama. Je plante le quinoa, la pomme de terre andine, le maïs… je tente de continuer à chanter les coplas, c’est un patrimoine que m’a transmis ma maman depuis toute petite. Je lutte pour que ça ne se perde pas.
Les Diaguitas Calchaquíes
Les vallées Calchaquíes sont entourées par des chaînes de montagnes et sont caractérisées par leur isolement géographique, ce qui a permis aux Diaguitas Calchaquíes de développer une culture distincte. Les Diaguitas Calchaquíes ont réussi à repousser plusieurs expéditions espagnoles au début de la période coloniale, mais ont finalement été conquis au XVIIe siècle. Après leur soumission, beaucoup ont été déplacés ou réduits en esclavage, ce qui a conduit à une perte significative de leur culture et de leur mode de vie traditionnels. Sur le plan économique, comme les autres Diaguitas, les Calchaquíes sont principalement des agriculteurs et leurs ancêtres avaient développés des systèmes d’irrigation complexes pour cultiver du maïs, des pommes de terre et d’autres cultures dans des conditions difficiles. Ils sont également connus pour leur art, notamment la poterie, le tissage et les chants ancestraux (coplas).
Celia Maria Andrade
Je suis Celia, guide spirituelle de la communauté de Aimaicha del Valle dans la province de Tucumán. Ma famille vient d’ancêtres.
Nous sommes artisans. Mon mari est tisseur. Nous avons la matière première de nos moutons pour faire tout le processus.
Agustina Fabian de Cata
Je suis de la communauté Diaguita de la Vallée Calchaquí. Je m’appelle Agustina et j’habite dans un petit village. Je suis femme au foyer. Je fais de l’artisanat. Je m’occupe de quelques animaux. J’ai un jardin, des noix et d’autres arbres fruitiers. La terre est aride. Il ne pleut qu’en été. Nous avons du soleil presque tous les jours de l’année.
Erika Georgina Suarez
Je suis Erika, de la communauté diaguita de Amaïcha del Valle. Je chante des coplas, c’est quelque chose que j’ai hérité de mes grands-parents, de mes ancêtres. J’aime et le partage avec tout le monde, avec les enfants. Je l’ai appris de petite-fille, avec des grand-mères. Je suis aussi tisseuse.
Ernestina Balderama
Je m’appelle Ernestina, membre de la communauté d’Amaïcha. Communicatrice sociale, chanteuse avec caja, artisane du textile. Je suis mère de 9 enfants. J’ai 15 petits-enfants, 1 arrière-petite-fille. Je suis la fille de Felisa, Pachamama 2014. Je défends la vie sur cette terre, la nature, la lutte sociale pour ceux qui ont le plus besoin de justice et d’égalité des droits.
Nicole Lopez,
Lucia & Iara Tolaba
Nicole est la petite-fille de Agustina Fabian de Cata. Elle apprend les coplas, aime les nature et aller à cheval avec ses oncles en haut de la montagne.
Lucia et Iara appartiennent à la communauté Amaïcha del valle. Dès leur plus jeune âge, elles admirent les copleras. A 7 ans, Mme Nena Aguilar a commencé à leur apprendre à chanter les coplas.
Josefa, Gloria, Silvia Navarro
Je m’appelle Josefa Navarro, descendante Diaguita Calchaquí. Mes soeurs sont Gloria et Silvia. Je suis fière de mon origine, c’est pourquoi j’essaie toujours de donner le meilleur de moi-même dans chaque action que j’entreprends. J’apprécie la nature dans son intégralité, car je crois ardemment qu’elle est la créatrice de notre passage dans ce monde et a beaucoup de potentiel. C’est pourquoi nous devons transmettre nos connaissances et nos soins aux jeunes générations.
Felisa Yapura
Je m’appelle Felisa. J’appartiens à la communauté indigène Amaicha del Valle. Je prends soin de mes chèvres, je file la laine qui est pour nous source de vie. Nous défendons nos champs pour nos petits animaux.
Angela Balderama
Je m’appelle Angela, de la culture Diaguita d’Amaicha del Valle. Je suis tisserande sur un métier à tisser criolla. C’est aussi mon métier. Je me consacre à transmettre mes connaissances, je défends toujours ma culture et Je respecte notre nature.